Canal de Nantes à Brest : Châteauneuf-du-Faou

En suivant le canal de Nantes à Brest et surtout la partie appelée « l’Aulne canalisée», vous ferez sûrement une escale dans la commune de Châteauneuf-du-Faou”.

Sur le canal, le lieu porte un autre nom plus évocateur pour les pratiquants de la navigation au fil de l’eau : “L’ECLUSE DE BIZERNIG”.

Les bretonnants utilisent même l’expression de “SKLUZ BIZERNIG”
comme le préconise du reste la photo ci-dessous :EcluseBizernig

Vue du bassin d’écluse et de sa porte amont :

Photo2

Le Bief de BIZERNIG par un hiver pluvieux :

Photo3

La cascade au bord de l’écluse de BIZERNIG, appelée aussi « glissière à canoës kayaks« .(durant l’été, la cascade est moins périlleuse que sur cette photo d’hiver et de pleines eaux) :

Photo4

Depuis Châteauneuf-Du-Faou, une vue plongeante sur le bief de “Penn a ROZ” :

Photo5

Le site de “PENN AR PONT” à Châteauneuf-du-Faou :

Photo6

Pour aller plus loin sur le canal de Nantes à Brest et le vocabulaire des ouvrages, connectez-vous sur : http://projetbabel.org/fluvial/rica_nantes-brest-canal.htm

Photos et textes : Jacques Monfort.

Balades

La mer en livres ou les livres de mer

logoCréée en janvier 2006, l’association « La mer en livres« , sise au Conquet dans le Nord-Finistère, s’est donnée pour objectif de promouvoir la littérature maritime et régionale sous toutes ses formes, notamment en organisant chaque année un Salon parrainé par une personnalité des arts et des lettres afin de faciliter le contact entre les auteurs et leur public.

Le dernier salon s’est tenu les 26 et 27 avril au Conquet. Il avait pour parrain Erick Surcouf, chercheur de trésors engloutis. Erick est l’arrière-arrière-arrière petit-neveu du grand corsaire breton.

2014-Surcouf-couv-tresorsContes maritimes, poèmes de mer, histoires de mer, grands marins du monde, coups de coeur, nouvelles, dictée océane, tout ce qui relie le livre et la mer se trouve sur le site de l’association culturelle. Courez-y vite en cliquant sur le lien ci-dessous :

neufaffiches

Littérature

Celebration : nuit de lancement à Keroman (FR3)

Le concert à Keroman :

 

Musique, Non classé

Michel ou la passion du costume du pays bigouden

DSC_3997Michel Bolzer est un homme de passion et de communication. Il est , avec André Charlot, son complice de longue date, co-auteur du très beau et très riche livre « Le costume bigouden » édité par Coop Breizh.LeCostumeBigoudenSi sa connaissance du costume breton est profonde, il a aussi développé une véritable expertise sur l’une de ses composantes majeures, hautement symbolique : la coiffe bigoudène.

Se situant volontiers dans l’histoire, Michel nous explique que, jusqu’à la survenance de la guerre 1939-45, toutes les femmes du pays bigouden, et presque toutes les fillettes encore, portaient la coiffe.

Dans les années 1930, on trouvait, de ce fait, une variété immense de motifs de coiffes. La décennie suivante, surtout à la sortie de la guerre, a vu le début de l’abandon de la coiffe par les jeunes. De ce fait, la créativité a subi une baisse de régime.

Michel a lui-même brodé deux coiffes, dont une en 1993-94 que sa maman a fièrement portée jusqu’en 1997 :

DSC_3961

DSC_3965DSC_3964La coiffe ci-dessous a été confectionnée en 2002, à sa demande, par son amie Bernardine Mazo, alors âgée de 87 ans, dernière brodeuse de métier en pays bigouden ; et ce fut la dernière réalisée par elle, dans ces conditions.

DSC_4016Portées tous les jours par un certain nombre, ces parures arrivaient à être défraîchies au bout de dix à quinze jours. Il convenait alors de les faire repasser à nouveau pour un nouvel allant. Les coiffes de cérémonie (baptêmes, mariages, pardons) se contentaient en principe d’une opération annuelle. Une coiffe de deuil était toujours prête dans l’armoire, au cas où !!!

Les coiffes étaient amenées en bon état chez la repasseuse (ar ferourez, en breton). Celle-ci n’effectuait aucune réparation. Ainsi, les menus dégâts, dûs à l’usure notamment, étaient réparés par la propriétaire (reprises, rajouts de bouts de tissu sur une déchirure), parfois par une amie, plus habile, quand il s’agissait par exemple de reprendre une « araignée » ou un « point de bourdon ». Les 4 coins des coiffes étaient les endroits les plus attaqués par les épingles servant au maintien sur la tête. Tout au plus, la repasseuse collait-elle un morceau d’étoffe empesée.

DSC_3973 DSC_3974Cette dernière profitait du temps froid et sec (dès février autrefois, le climat a changé depuis …) pour faire le maximum de travail car c’est là (par temps sec, donc) qu’est le meilleur rendu. Toutes les femmes portant la coiffe avant guerre, comme on l’a dit, le nombre de repasseuses était important pour satisfaire toute la clientèle. Et le travail les occupait à plein temps en période de presse. Chacune tenait à avoir ses coiffes prêtes pour le dimanche des Rameaux et les fêtes qui s’en suivaient, communions, premiers pardons, etc…

Le repassage constituait alors un revenu non négligeable pour des personnes de condition modeste.

Les clientes apportaient les coiffes, 4-5-8-10 ou plus, soigneusement pliées dans un grand mouchoir plutôt qu’une serviette qui aurait été trop lourde. Très souvent, une marque discrète permettait à la repasseuse de reconnaître les pièces, et ainsi de ne pas commettre d’erreur au moment de les rendre.

Maîtrisant parfaitement la démarche délicate du repassage des coiffes, Michel a acquis son savoir-faire dans les années 1980, auprès de Joséphine. Elle repassait les coiffes de la maman, et elle a accepté, démarche rare à l’époque, de lui communiquer ses secrets :

Le tout débute par le nettoyage des coiffes, à l’aide de savon ou d’une lessive, et d’eau, en plein soleil de préférence. Toujours faites en coton, elles sont mises à bouillir quelques minutes. On les laisse dans l’eau, le temps du refroidissement. Rincées à plusieurs eaux, elles sont soumises à un léger bain de bleu à linge (juste trempées et ressorties aussitôt comme le montrent les photos ci-dessous). Ce bleu est devenu introuvable en France. On peut encore s’en procurer chez nos voisins, en Belgique, en Allemagne, en Espagne, etc…. :

DSC_3977

DSC_3980DSC_3981

DSC_3984DSC_3985

DSC_3986DSC_3988

DSC_3989

DSC_3991Le séchage se fait au soleil, si possible. Le travail de la repasseuse peut alors commencer.

Le repassage (*) de la coiffe et du dalet (pièce rectangulaire placée à l’intérieur de la coiffe et qui constitue le cache-chignon) était l’apanage des spécialistes. Par contre, chaque bigoudène, en général, repassait elle-même ses lacets (deux bandeaux de tissu permettant le maintien de la coiffe : on les épingle au sommet de la coiffe, de chaque côté, puis ils sont fixés à la base et viennent former un noeud sur un côté de la tête comme le montre la photo ci-dessous représentant la maman de Michel vers 1980 :

IMGP0002

Le séchage et la mise en forme étaient et sont toujours, la partie la plus déterminante pour un résultat optimal. Tout l’art, dans la coiffe bigoudène, est de réussir l’arrondi du haut. C’est ce à quoi l’on jugeait une bonne repasseuse. Et c’est toujours d’actualité pour une coiffe réussie !

Joséphine utilisait de l’amidon de blé et de riz. Pendant la guerre, en raison de la pénurie de certaines denrées, plusieurs repasseuses ont eu recours à la maïzena qui est l’amidon de maïs. Le réfrigérateur n’existant pas, l’amidon cuit ne se conservait pas.

Elaboré le matin, il était mis dans les coiffes, à la main, sitôt après. Celles-ci étaient alors empilées les unes sur les autres pour bien s’imprégner. Par temps trop chaud, un linge légèrement humide empêchait le déssèchement .

fabrication de l’amidon : diluer, dans de l’amidon de blé, de la cire d’abeilles mélangée à de la bougie ou de la paraffine. Faire cuire au feu jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène et translucide. Faire une seconde préparation identique, en rajoutant un peu de bleu à linge, mais sans la faire cuire cette fois. Mélanger les deux préparations. L’amidon est prêt !

empesage de la coiffe : bien imprégner le tissu (coiffe et dalets) avec l’amidon fraîchement réalisé (ou conservé au réfrigérateur 10 jours au plus), en supprimant les grumeaux éventuellement présents dans la pâte :

DSC_4108

DSC_4109

DSC_4110

DSC_4111

DSC_4110

DSC_4112

DSC_4120

DSC_4121

DSC_4122

DSC_4128

DSC_4129

DSC_4131– premier passage du fer : juste passer le fer très chaud sur l’endroit, sans utiliser de pattemouille (l’imprégnation par l’amidon suffit à assurer l’humidité) :

– durcissement : opération délicate qui va permettre d’assurer la bonne tenue de la coiffe. Commencer par sécher le fond plissé, endroit et envers, pour obtenir un « cartonnage » rigide. Ensuite, former la base, en la creusant légèrement (tirer les deux coins vers le bas). Monter progressivement sur la visagière (partie brodée de la coiffe) en respectant la disposition des motifs pour ne pas les déformer. Ceci toujours sur l’endroit :

– retournement de la coiffe : retourner par le haut, encore souple, pour éviter de casser les fibres du tissu :

terminer le séchage de la partie plate et séchage du haut en suivant l’arrondi avec la pointe du fer, puis durcir le haut des ailes :

– peaufinage du sommet : passer le fer une dernière fois sur l’arrondi, en tenant la coiffe de l’intérieur avec la main (attention de ne pas se brûler les doigts). Ceci pour garantir un galbe parfait :

– dernière opération : faire un pli de chaque côté du fond, pour bien orienter les lacets de la coiffe, en humectant les doigts avec de la salive pour assouplir le tissu, et ainsi éviter d’en casser les fibres :

Le premier pli est fait ; le second se met en place :

DSC_4266

– repassage du dalet : former un parallélépipède en repliant les deux côtés, ce qui permettra de bien insérer le dalet dans la coiffe :

Et voilà le travail terminé :

« Merci bras » à Michel Bolzer pour nous avoir permis d’entrevoir l’essence de son art, et ainsi, nous l’espérons, susciter de nouvelles vocations, nécessaires pour le pérenniser.

DSC_4243

Amis bretons, à vos fers ! et surtout, pas à vapeur !!!

DSC_4226

Retrouvez ci-dessous l’ émission radiophonique de RCF du 23 Août 2016 ( « La coiffe, ça décoiffe ! ») au cours de laquelle Michel est intervenu :


Costumes

Les costumes bretons

Les textes des points suivants sont empruntés à l’excellent travail présenté par le musée des champs de St- Ségal, grâce au concours du Conseil Régional de Bretagne et du conseil général du Finistère.

Je ne dispose cependant pas du nom du réalisateur de cette remarquable étude et je le remercie de bien vouloir me faire connaitre par courrier électronique ses coordonnées afin de pouvoir lui rendre ses mérites.

NOTA : les textes de l’étude présentée sont illustrés par les photographies de l’exposition de Paul Balbous.

Costumes

Nadine, brodeuse de coiffes : de l’or au bout des doigts

DSC_3929Nadine Chaminand

Il y a quelques temps déjà, j’avais rencontré Paul Balbous (voir sur le site) et plus tard Maryse Gréval (voir aussi sur le site) qui m’avaient l’un et l’autre permis d’approcher la richesse et la beauté du costume traditionnel breton.

J’ai, cette fois-ci, été reçu par Nadine Chaminand, brodeuse de coiffes bigoudènes, dont la gentillesse et le savoir-faire m’ont particulièrement ému.

Membre du Cercle des « Eostiged ar Stangala » de Kerfeunteun de 14 à 17 ans, Nadine vient aussi d’achever un deuxième mandat de présidente du Cercle et du Bagad de Combrit, ce qui lui permettra d’intensifier son activité de brodeuse qui concoure au maintien et à la diffusion du savoir-faire dans le domaine du costume breton.

Nadine porte un intérêt marqué à la broderie depuis l’age de 30 ans environ. Fidèle des stages « Les samedis des brodeurs » organisés au début des années 1990 par le Musée Breton de Quimper, elle va patiemment appréhender les différentes techniques qui sont à la base de la broderie. Elle rencontre à cette époque Pascal Jaouen, apprécie vivement son sens inné de la pédagogie et s’inscrira à son Ecole dès son ouverture en 1995.

En janvier 1997, Pascal étend son activité sur Brest et lui confie la responsabilité des cours sur ce site. Elle travaille à ses côtés pendant deux ans. C’est à cette époque qu’une petite cousine entrant au Cercle Celtique de Pont l’Abbé lui demande de réaliser sa coiffe (coiffe de 1900 sur tulle).

OLYMPUS DIGITAL CAMERA La passion des coiffes bigoudènes l’accroche rapidement. Elle ne la quittera plus.

Plusieurs époques successives ont vu la coiffe bigoudène évoluer dans sa dimension :

  • les années 1880-1890 : la coiffe de petite taille dépasse rarement les 6 cms 1880_1890
  • 1900-1910 : le dalet (partie arrière de la coiffe) se redresse et la coiffe commence à monter jusqu’à une hauteur moyenne de 8 à 10 cmsCoiffe1900Tulle
  • au moment de la 1ère guerre mondiale : la coiffe approche désormais les 14 cms
  • dans les années 1920 : la coiffe atteint la taille d’une vingtaine de cms 1918
  • dans les années 1930 : environ 25 cms1930
  • la coiffe ne cessera ensuite de croître jusqu’aux années 50 où elle atteindra sa taille actuelle; : la taille de la coiffe bigoudène n’a pas cessé de croître, jusqu’aux 35 cms actuels IMG_1808Il faut noter que la coiffe, comme partout ailleurs, ressemblait davantage à un bonnet et avait à l’origine pour fonction essentielle de cacher les cheveux, car il n’était pas convenable de les montrer. Puis elle est devenue, au fil des décennies, un moyen de se différencier des « pays » voisins, et par coquetterie les femmes n’ont cessé de la faire évoluer. A partir des années 1930, les futures mariées brodaient et perlaient elles-mêmes souvent leur tablier de mariage, mais les coiffes étaient le plus souvent réalisées par des brodeuses au sein d’ateliers de broderie qui existaient à l’origine dans la région de Pont l’Abbé, dès le début du XXème siècle. Plus tard, les brodeuses de coiffes bigoudènes les plus renommées furent celles de Plonéour-Lanvern

Nadine nous explique que la réalisation de la coiffe s’effectue en quatre étapes bien précises :

  • Le dessin du modèle MINOLTA DIGITAL CAMERA S’inspirant parfois au départ d’un motif existant, Nadine va dessiner progressivement sur papier calque le modèle qu’elle souhaite réaliser. Cette phase essentielle du travail peut être rapide, comme prendre du temps et s’opérer sur plusieurs jours. L’inspiration du moment, la réflexion et le regard critique vont progressivement conduire le crayon jusqu’à ce que le modèle lui convienne. MINOLTA DIGITAL CAMERA
  • La broderie :

Phase d’une délicatesse absolue, la broderie s’opère elle-même en plusieurs séquences. Le calque sera tout d’abord photocopié pour pouvoir disposer d’un dessin sur papier blanc qui sera fixé sur un dessous de toile cirée

4

La pièce de tissu à broder (tulle ou organdi) est alors fixée au-dessus du tout. 6

7

Une fois les trois couches (toile, papier, tissu) rendues solidaires, le traçage va consister à passer un fil sur tous les contours du dessin décalqué.

9Viendront alors le temps de réalisation des araignées puis des barettes à l’intérieur des motifs qui ont été traçés. 11 12Ensuite, un point de bourdon viendra renforcer tous les contours des motifs en soulignant leur forme définitive. 18Enfin, l’évidage aux ciseaux des surfaces se trouvant sous les araignées et sous les barrettes permettra d’ajourer les motifs de l’ouvrage. DSC_3907

DSC_3905DSC_3911Notons à cet égard que seules les coiffes et lacets de fête comportent des motifs ajourés. Pour le deuil, les motifs se superposent au tissu, sans aucun évidement .

  • Le montage :

La préparation de la pièce de tissu brodé s’achève par le montage qui consiste en la mise en place de la « borleden« , pièce de tissu compressée en minces et fines rangées, fixée en haut et au milieu de l’ouvrage, et qui va permettre de donner au tissu l’arrondi nécessaire pour obtenir la forme cylindrique traditionnelle de la coiffe bigoudène.

22

DSC_3914

DSC_3915L’ouvrage achevé fera enfin l’objet d’un blanchissage en bassine (eau chaude, lessive et agent blanchissant), au soleil pour obtenir le meilleur effet.

  • L’amidonnage :

La coiffe ne pourrait pas tenir fermement sur la tête de qui la porte, sans une très délicate opération préalable d’amidonnage de la pièce brodée et blanchie. Notons que Nadine a suivi pour pouvoir réaliser cette difficile opération le long apprentissage et les conseils de son maître dans ce domaine, Michel Bolzer :

MichelBolzer(Photo Le Télégramme)

L’opération démarre par la confection de la pâte (dosage subtil d’un mélange d’amidon de blé, d’amidon de riz, d’eau, de parafine et de cire d’abeille).Amidonnage La pâte ainsi obtenue peut se conserver une dizaine de jours environ au réfrigérateur. Il convient ensuite d’en imprégner le tissu brodé, à la main, de manière homogène. Une fois le tissu correctement imprégné, une attente d’une demi-journée est nécessaire pour faciliter le séchage. Enfin, vient la délicate opération de repassage au fer chaud (absolument sans vapeur). Nadine procède en deux temps, le premier jour permettant de durcir la coiffe, de la rendre rigide, le second jour pour arrondir et former définitivement la coiffe .

Il convient de noter que la réalisation de la coiffe ne s’arrête pas à la mise en oeuvre de sa pièce constitutive essentielle que nous venons de décrire : au-delà, il faudra réaliser selon peu ou prou les mêmes techniques, le « dalet » qui est la pièce fermante arrière du cylindre (la première à être montée sur la tête), ainsi que les « lacets« 

DSC_3899DSC_3902qui donneront à la coiffe tout son relief sur le costume, notamment par la superposition des « ajourés » du tissu brodé sur le noir et les couleurs sublimes du costume (qu’ils sont beaux, les costumes bretons !).

Reine2014CombritLa belle Reine 2014 du Cercle de Combrit, avec la coiffe confectionnée par Nadine

MalwennMalwenn, splendide danseuse du Cercle de Pont l’Abbé

PloneourLanvernToujours une coiffe confectionnée par Nadine au profit d’une très belle danseuse du cercle de Ploneour-Lanvern

La réalisation complète de la coiffe, du dessin du modèle jusqu’au repassage, « prête à poser » est d’une petite centaine d’heures, selon la complexité du dessin imaginé !

Un très grand merci à Nadine pour son témoignage ! Nous comptons sur elle pour nous aider à découvrir d’autres artistes, d’autres techniques, d’autres témoignages de notre culture, si riche, si belle, si importante pour éclairer notre avenir de bretons.

Pour contacter Nadine :  06 61 86 76 32

Retrouvez Nadine sur Facebook : https://www.facebook.com/pages/LAtelier-de-lIle/234693806584948

Costumes

Jean-Michel Veillon

Retrouvez Jean-Michel Veillon sur son site web : http://www.jmveillon.net/

jean-michel-veillonLa flûte traversière irlandaise, ou « Irish flûte » est un instrument que l’on rencontre souvent dans le paysage musical breton, et plus largement, celtique.

La musique de Jean-Michel Veillon nous permet de découvrir cet instrument envoûtant, tout en profitant d’un style inspiré, et directement puisé dans les traditions du chant et de la danse bretonne.

Bonne écoute !

Jean-Michel Veillon & Gilles Le Bigot – Mélodie + Ridées

Jean-Michel Veillon – Gavotte du pays Pourlet

Kornog – Mélodie + Ronds de Saint Vincent (NDLR : Mélodie magnifique !)

 

Musique

Les fours à pain de Nevez

andre-jolly-four-a-pain

André Jolly (1882-1969) Le Four – 1909

horno

L’un des fours à pain de Nevez

Il y a un autre domaine que l’on connait moins, c’est celui des fours à pains de campagne, très nombreux, le vieux cadastre [de Nevez, Pays des Avens] en comptait 62 ! Actuellement, il n’en reste plus qu’une vingtaine, plus ou moins en bon état, repartis sur toute la commune, appartenant au domaine privé (…)

Ces fours à pain, construits tout en granit, avaient une sole de 6 à 7 m2. La voûte était recouverte d’une épaisse couche de terre. La technique s’améliorant, la terre fut, en partie, remplacée par la vase de rivière qui l’isolait davantage et gardait ainsi mieux la chaleur intérieur.

Pour ce qui est de la « bouche » du four il est à noter que les plus anciens n’avaient que deux linteaux en triangle, alors que les plus récents ont une forme arrondie avec trois linteaux.

Une grosse pierre plate servait de fermeture

Chaque village avait un ou plusieurs fours: un homme appelé « fournier » s’occupait spécialement de la chauffe et de la cuisson. Il fallait 24 h. pour chauffer le granit « à blanc », le genet, les ronces, la lande et l’aubépine étaient les matériaux employés à cet usage. Ces matériaux provenaient de la mise en culture des terres pauvres avant la plantation du blé noir.

Une ou deux fois par semaine, les villageoises apportaient la pâte, qu’elles avaient pétrie la veille.

Le four avait ainsi une 2ème fonction : le lendemain de la cuisson on y faisait sécher le lin ou le chanvre.

Les conditions de vie s’améliorant au fur et à mesure le pain fut d’abord de seigle ensuite vint le pain noir ou bis (mi-seigle mi-sarrasin) puis pour finir de froment.

Source: Bulletin d’informations municipales, Nevez, janvier 2008, numéro 15.

Non classé, Patrimoine

Les fours à pain

Patrimoine

Les chapelles du Morbihan

StMaude1

 

Patrimoine

Les chapelles du Finistère

StRonan

alt= »DSC_4821″ width= »201″ height= »300″ />

Patrimoine

Le canal de Nantes à Brest : Blain

La construction du canal remonte au début du XIXe siècle, il mesure 364km et traverse 5 départements (Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine, Côtes d’Armor, Morbihan, Finistère).

Il contient 238 écluses, et reste navigable sur deux tronçons, de Nantes à Pontivy (barrage de Guerlédan), puis de Carhaix à la rade de Brest où il se jette dans la mer.

 

A pieds, à vélo, à cheval ou en kayak, le canal vous attend pour de magnifiques promenades !

Ecluse n°13 – Bougard

Borne kilométrique n°35

l’éclusier, qui ouvre le passage aux plaisanciers

Balades

Soïg Siberil

Retrouvez Soïg Siberil sur son site web : http://www.soigsiberil.com/

soig siberil

Une très belle manière de découvrir la musique bretonne et celtique, sa guitare nous transporte entre ardoise et granit. Depuis les « andro » du pays vannetais, en passant par les magnifiques mélodies de galice, jusqu’aux danses « plinn » de la haute bretagne.

A écouter sans modération !

Soïg Siberil, Tony Mc Manus & Alain Genty – Vigo

Soïg Siberil – Goariva

Soïg Siberil – Kishor’s Tune

 

Musique

La chapelle Saint-Philibert en Tregunc

DSC_3310

Source : extrait de l’excellent site « TopicTopos » que je vous inviîte à consulter (http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-philibert-tregunc) :

 » La chapelle Saint-Philibert est devenue église paroissiale en 1946. Elle est curieusement bâtie à flanc de colline, et la nef présente une dénivellation de 1,23 mètre. Les différentes dates de construction sont connues grâce à une inscription sur le chevet : « L’AN 1558 LE BOUT A BA 1575 FAIT ». Au bas de la chambre des cloches, quatre gargouilles mutilées représentent des diables nus et un ange tenant une banderole. Le blason, au-dessus de la porte, laisse deviner trois losanges. La nef a sept travées, et les bas-côtés sont coupés par de petits arcs diaphragmes. Le pardon de cette chapelle, le dernier dimanche d’août, attirait de nombreux fidèles de Concarneau, de Pont-Aven, de Rosporden et même de Châteauneuf-du-Faou. La légende raconte que le diable, jaloux de ce succès, voulut d’un pied écraser le clocher de la chapelle, mettant l’autre sur celui de saint Marc. Mais il glissa, se cassa la jambe et resta boiteux. L’empreinte de ce pied aurait été longtemps visible sur une roche, à mi-chemin du bourg. Les cantonniers auraient fini par la casser pour faire cesser les propos médisants sur le diable, qu’ils considéraient comme un ami. (I. M. H. 1932) »

Patrimoine

La chapelle de Saint Theleau en Plogonnec

a href= »http://www.armorique.net/wp-content/uploads/2014/09/DSC_3568.jpg »>DSC_3568

Analyse ci-dessous provenant de l’excellent site de la mairie de Plogonnec que je vous invite à consulter pour retrouver tous les autres atouts patrimoniaux de cette commune :
http://www.mairie-plogonnec.fr/patrimoine-religieux.htm :

 » Selon la légende Saint Théleau évangélisa, le pays de LANDERNEAU à PLOGONNEC, son culte s’est substitué à celui de Taranis puis de Jupiter.

L’extérieur :

Cette chapelle est du XVIème siècle. Elle est en forme de croix latine à chevet plat. Le mur du croisillon sud du transept porte la date de 1573 et sur ce chevet on lit la date de 1695.La façade Sud a été remaniée en 1775 Cette chapelle se caractérise par ses grandes dimensions, la finesse de son appareillage et la richesse de ses ornements extérieurs. La façade Sud et le mur Sud Ouest du transept sont percés par deux belles portes gothiques avec fleurons et pinacles, encadrées par des colonnettes à nid d’abeilles, et par une fenêtre à arc aigu.

Le pignon Ouest est orné d’une belle porte gothique inspirée de celle de l’église de Ploaré avec ses voussures, ses colonnettes sans chapiteaux, et au-dessus avec la galerie en encorbellement et à balustrade aveugle. Deux tourelles polygonales accostent le clocher ; celle de droite (Sud Ouest) est décorée de niches gothiques .

Le clocher a été foudroyé en 1976. Il a été remonté depuis, mais en de plus faibles proportions.

La sacristie, mal intégrée au chevet, est de 1695.

L’intérieur :

L’intérieur de la chapelle est formé de murs bien appareillés. Le pignon ouest comprend des panneaux moulurés qui ont pu servir de décor à une ancienne tribune.

Dans le chœur, le maître autel est surmonté d’un retable sculpté. Il est encadré par deux statues. A droite se trouve Saint Théleau assis sur un cerf (P.p. XVIème siècle) A gauche se trouve saint Méen. Au croisillon nord du transept on découvre une piéta en pierre polychrome, puis sur l’autel latéral un Saint Sébastien, et à l’angle de Saint Jérôme. A l’angle Sud Est du transept l’on trouve un Saint Eloi ferrant la patte coupée d’un cheval.

Le Calvaire :

Sur le placître, le calvaire a conservé à sa base les statues jumelées de la Vierge et de Saint Pierre, de Saint Jean et d’un Abbé Mitré.

Depuis plusieurs années, une association du quartier contribue à l’entretien et à la rénovation de la chapelle. »

Quelques photos de la chapelle Saint-Theleau :

 

Patrimoine

La chapelle de Saint-Albin en Plogonnec

DSC_3598

Analyse ci-dessous provenant de l’excellent site de la mairie de Plogonnec que je vous invite à consulter pour retrouver tous les autres atouts patrimoniaux de cette commune :
http://www.mairie-plogonnec.fr/patrimoine-religieux.htm)

Saint Albin (Albain ou Aubin) fut un des premiers évêques d’Angers.

L’extérieur :

C’est un édifice en forme de croix latine dont la nef du XVème siècle a été prolongée en 1951 par un transept plus important en dimension et par une sacristie. Les portes de la façade Sud et du mur Sud Ouest du transept ne sont pas à la bonne proportion avec le bâtiment initial.le pignon Ouest est percé d’une petite porte en arc aigu. Le clocher est court. Un escalier jeté sur le tas de charge du rampant Nord du pignon y donne accès. Les embrasures de la chambre des cloches sont en anse de panier. Une petite corniche surplombe le tout et supporte sur chaque côté une frise triangulaire percé d’un oculus. Un dôme conique vient coiffer le tout.

Le mur Nord de la nef est percé de deux petites fenêtres gothiques. Le mur Ouest du transept Nord est percé par une fenêtre gothique à deux lancettes trilobées, mouchettes et oculus. Il s’agit de l’ancienne fenêtre du chevet. Le reste du bâtiment reprend avec plus ou moins de bon goût des éléments et des matériaux contemporains.

L’intérieur :

La transformation de l’édifice en 1951 en a épuré l’aspect intérieur. La statuaire comprend une fort belle Vierge primitive (XVIème siècle), une sainte Barbe, saint Albin, saint Gurlôes et Notre Dame des Portes. Le Christ lumineux du chevet est l’œuvre d’un artisan local.

Le calvaire :

Le calvaire sans doute du XVIIème siècle a été relevé en 1984.

Quelques photos de la chapelle :

Patrimoine

La chapelle de Menfouès en Quimper (Kerfeunteun)

 DSC_3610

En 1800, l’évêque constitutionnel Yves-Marie Audrein est assassiné par une petite troupe de chouans devant la chapelle de Saint-Hervé sur le chemin de Morlais.

En expiation, la chapelle est alors détruite et, avec les pierres de la  démolition, on édifie en 1801 la chapelle actuelle de Menfouès.

Patrimoine

La chapelle Ar Zonj en Locronan

StRonan« Chapelle du Souvenir » en breton, la chapelle Ar Zonj est située en haut de la montagne de Locronan (Plas ar Horn) et dédiée à saint Ronan. Elle a été construite en 1912 et reconstruite en 1977. C’est l’une des étapes majeures du pardon de la Troménie.

Patrimoine

Le Pardon de Sante-Anne La Palud

DSC_3543

Quelques photos du Pardon du 31 Août 2014 :

Coutumes

Le Pardon de Saint-Philibert à Tregunc

Photos du pardon du 31 Août 2014

 

Coutumes

Marion Thomas

Retrouvez Marion Thomas sur son site Web : http://www.marionthomas.fr/

OPUS SWING invite Marion Thomas (domaine de Pont-Aven le 20 Juillet 2014)

Musique

Koreny Trio

DSC_3196

Un morceau magnifique de Koreny Trio : « Dégustation »

 

Texte ci-dessous extrait de l’excellent site de Ronan Pinc : http://ronanpinc.free.fr/koreny_trio.htm

« Kořeny » (racines en tchèque) est le nouveau trio emmené par le violoniste Ronan Pinc qui, cette fois-ci, revient justement à ses racines musicales.

Il vous emmène notamment dans les méandres de ses propres compositions, créations originales – tantôt pastel, tantôt énergiques et joliment diaboliques – desquelles se dégage une ambiance captivante, longuement mûrie au fil de son éclectique parcours musical.

Un programme alléchant, richement parsemé aussi de nombreux thèmes traditionnels, qui « dépotent » et « envoient le bois », comme on dit !

Des arrangements originaux et très personnels enrobent le tout, avec un groove et un swing implacables – mais aussi des ambiances « flânantes » fort originales, le tout conçu dans un vrai travail de groupe.

Egalement au menu : un petit détour par les pays de l’Est, clin d’œil aux lointaines origines bohémiennes (le pourquoi du titre tchèque !) de Ronan Pinc.

Pour ce faire, le violoniste s’entoure de deux pointures de la scène bretonne : le guitariste Roland CONQ (Roland Conq Trio, Alambig Electrik…) et le contrebassiste Julien STEVENIN (Sylvain Barou, Startijenn…). Du tout bon !

Un trio acoustique jubilatoire, à la chaude sonorité et à l’énergie communicative… Un climat unique, chaleureux, poétique et parfois même non dénué d’humour, joyeux autant qu’envoûtant…

Photos du concert du 27 août 2014 à Riantec :

Musique

Monfort’s Family and C°

Musique

Morwenn Le Normand avec Koreny Trio

Concert du 27 Août, en invitée de Koreny Trio

Musique

Morwenn Le Normand avec Dan Ar Braz

CELEBRATION : nuit de la Bretagne à Nantes sur :  voir sur YouTube

                    CELEBRATION : nuit de lancement à Keroman : cliquer ici

Photos du concert du 16 Août 2014 à Concarneau avec Dan Ar Braz

Musique

Morwenn Le Normand

Superbe voix, beaucoup de sensibilité, une investigation de beaucoup de domaines musicaux, à ne surtout pas rater ! Cliquez sur les images pour aller plus loin…..

Morwenn Le Normand TrioDSC_2473

Morwenn avec Dan Ar BrazDSC_2904

Morwenn, invitée de Koreny TrioDSC_3207

Morwenn et Ronan Pinc

Photo pochette CD

                                                                  Photo pochette CD

Le site Web de Morwenn : http://morwenn-le-normand.e-monsite.com/

 

Musique

Morwenn Le Normand Trio

Superbe Trio à découvrir sur YouTube : cliquez ici

Concert du 24 Juillet aux Jardins de Rospico

 

Musique

La chapelle La Lorette de Plogonnec

 

DSC_3140Source : document « Le Patrimoine » disponible dans la chapelle – Photos : Pierre Monfort.

Cette chapelle, assez récente, fut à la base de la reprise d’intérêt des habitants de Plogonnec pour leurs nombreuses chapelles. Au-delà de l’édifice lui-même, nous avons ici une belle illustration du dynamisme d’une trêve de la paroisse.

Extérieur :

C’est un édifice régulier de style néogothique en forme de croix latine bâti en 1872 sur les plans de Mr Bigot. Elle a remplacé une petite chapelle du XVIIè siècle qui se situait plus bas au bord de la rivière Steir Bénodet. Elle y avait été construite par un seigneur de Rubian qui avait manqué de se noyer en traversant la rivière. Le chevet de la chapelle est plat, ce qui a permis un heureux placement de la sachristie. Le clocher élancé, à pinacles et gâbles aveugles renforce l’impression de hauteur du bâtiment et reprend bien les proportions en usage dans les clochers du même style réalisés bien antérieurement au XVIIIè siècle.

Intérieur :

L’intérieur de la chapelle est entièrement enduit à l’exception des entablements et de la sablière qui reprend ça et là des éléments de l’ancienne chapelle. Le croisillon Sud du transept conserve quelques ex-voto. Les statues anciennes sont celles de Saint-Michel, d’un autre ange, et de Notre Dame de Lorette qui est ici réellement habillée et qui porte une tiare. La maîtresse vitre est une oeuvre contemporaine d’Alain Grall.

Depuis une vingtaine d’années, une association du quartier de La Lorette a largement contribué à la remise en état des lieux et du placître. Le pardon costumé du mois d’août, mêlant agréablement ferveur religieuse et plaisir de la fête, est bien réputé en Basse Cornouaille.

Patrimoine

La chapelle Saint-Pierre de Plogonnec

DSC_3108Source : document « Le Patrimoine » disponible dans la chapelle – Photos : Pierre Monfort.

Le site de la chapelle Saint-Pierre Coat-Névet fut à l’origine occupé par la chapelle seigneuriale des Sires de Névet.

Extérieur :

C’est un édifice du XVIè siècle en forme de croix latine qui s’inspire dans sa distribution et sa régularité de la chapelle de Saint Theleau (Plogonnec). Elle a été construite entre 1588 et 1594, pendant la Guerre de La Ligue, par Claude de Névet. Le pignon Ouest est  du XVIIè siècle. Le clocher est du XVIIIè siècle et la sachristie du XVIIè siècle. La façade Sud et le mur Sud-Ouest du transept sont ornés par deux belles portes gothiques avec des fleurons et des pinacles. La façade occidentale est encadrée par d’imposants contreforts. Elle reprend les ordres classiques avec ses deux colonnes galbées et cannelées à chapiteaux ioniques et un fronton triangulaire. La porte à voussures est bloquée par une clé feuillagée en agrafe.

Le clocher, à balustrade, est cantonné de canons de pierre. Il fut érigé au cours du XVIIè siècle. La chambre des cloches est surmontée d’un dôme bulbe et d’un lanternon. La tourelle du côté Nord contient l’escalier d’accès au clocher qui domine la vallée du Névet. Touché par la foudre en 1992, il fut restauré trois ans plus tard.

Le chevet, plat, est percé par une fenêtre à quatre lancettes. L’appareillage est dans l’ensemble assez soigné avec ça et là quelques petits décrochements et des poulains béants.

Intérieur :

A l’intérieur,  la chapelle est intégralement dallée. Sur la paroi Nord de la nef figure la dédicace de la chapelle en 1594. Le maître autel teinté à la sanguine comporte sous le tablier une tête à double visage. Il est surmonté d’un retable datant de 1677-1678 réalisé par l’ébéniste originaire de Quimper, Le Dean. Les deux niches latérales sont ornées des statues de Saint-Pierre et de Notre Dame. Le transept Sud comporte un joli petit autel de granit bordé de colonettes à nids d’abeilles. L’on y trouve une Vierge Mère foulant aux pieds une Eve serpentée et une statue de Saint Jean l’Evangéliste. Dans le transept Nord, à l’Ouest; la sablière est ornée de façon originale avec, en plus des éléments habituels, un cortège composé d’une girafe, d’un éléphant et de leur gardien en chapeau melon.

Le calvaire :

Le calvaire édifié en 1644 par Roland Doré, est un assemblage anachronique reprenant des éléments d’un monument antérieur.

Patrimoine

La chapelle Saint Denis à Seznec (Plogonnec)

DSC_3053

Source : document « Le Patrimoine » disponible dans la chapelle – Photos : Pierre Monfort.

Cette chapelle est dédiée  à la fois à Saint Denis et à Notre Dame de Treguron. A la fin de l’ancien régime, la chapelle était desservie en permanence par un prêtre résidentiel qui intervenait aussi sur la frairie de La Lorette.

Extérieur :

C’est un édifice de taille modeste construite en 1673 vraisemblablement à l’emplacement d’un édifice plus ancien. Il est de forme rectangulaire. La façade Sud est percée d’une porte en plein cintre et à voussures surmontée d’une pierre portant la date de 1673 et d’une modeste fenêtre à meneaux au linteau en anse de panier. Celle-ci interrompt le larmier simple du haut du mur. Le pignon Est est percé d’une simple fenêtre gothique trilobée. Il est encadré par un gable très simple. Le clocher a été foudroyé en 1937. Il n’en subsiste que la base ornée d’une corniche à listels et la chambre des cloches.

Intérieur :

L’intérieur de l’édifice est simple. Le maître d’autel est encadré par deux niches Renaissance contenant chacune une statue en pierre polychrome datées du 1-ème siècle. Ces dernières représentent à droite, saint Denis et à gauche, une Vierge allaitante aux formes alourdies. Deux autres statues ornent l’intérieur : une Piéta et une Notre Dame de « Tregeuren ». Le vitrail contemporain de la maîtresse vitre est une oeuvre d’Alain GRALL.

Le calvaire :

DSC_3048    DSC_3049

Le placître comprend un très beau calvaire aux statues en granit de Kersanton, oeuvre de Roland Doré, sculpteur renommé dans la région et daté de 1640-1641. Ce dernier fut exécuté à la demande de l’homme d’Eglise G.Toulguengat. Signalons également la présence d’une fontaine consacrée à Notre Dame de Tréguron.

Patrimoine

Saxophone et Piano (Florent Monfort et Valéria Suchkova)

Run, Bird (T. Yoshimatsu) par Florent et Valéria :

 

Sing, Bird (T. Yoshimatsu) par Florent et Valéria :

 

Fly, Bird (T. Yoshimatsu) par Florent et Valéria :

 

Elégie (A.Caplet) par Florent et Valéria :

 

Sonatine1 (M.Ravel-Arrgt D.Walter) par Florent et Valéria :

 

Sonatine2 (M.Ravel-Arrgt D.Walter) par Florent et Valéria :

 

Sonatine3 (M.Ravel-Arrgt D.Walter) par Florent et Valéria :

 

Impromptu op 90 n° 3 (Schubert) :

 

Escualo (A Piazzolla) :

 

Mélodies – Les Berceaux (G.Fauré) :

 

 

 

Musique

Piano (Valeria Monfort née Suchkova)

Valeria : Intermezzo Brahms 1 :

 

Valeria : Intermezzo Brahms 2 :

 

Valeria : Intermezzo Brahms 3 :

Musique

Saxophone et Piano (Florent et Marilyse)

Florent et Marilyse : Eglogue et Danse pastorale (R.Corniot)

Florent et Marilyse : Moustik’s Etude (Vivancos)

Florent et Marilyse : Fantaisie N°10 Telemann (1)

Florent et Marilyse : Fantaisie N°10 Telemann (2)

Musique

Piano, Synthé, Guitare, Harpe celtique, Bombarde (Sylvain, Pierre, Yves, Elia, Françoise, Olivier, Gaëlle)

armorique.net

Retrouvez les morceaux de Pierre sous Youtube :

https://www.youtube.com/channel/UCZwgSVRHWHzLpvBiiYASIpg/videos

Retrouvez l’album « Dans les années 80 » d’Yves  en cliquant sur ce lien :

http://www.armorique.net/?p=1545

Pierre : Song For Caro&Calie (© Pierre Monfort – Avril 2020) :

 

Yves : De Nevez à Caxairas (© Yves Monfort – 2019) :

 

Yves : Ballade Pacifica (© Yves Monfort – 2019) :

"Je dédie cette pièce à ma soeur Dominique, en souvenir des
merveilleux couchers de soleil qu'elle a rapportés des îles 
polynésiennes du Pacifique, et de toutes les images fortes 
qui les accompagnent. Avec toute mon affection."
(Yves - 29/08/2019) :

 

Yves : Welcome Pacifica Yves Monfort – 2019) :

 

Pierre, Yves, Elia : Are you mine ? (© Pierre Monfort – 2019 – pré-version) :

 

Pierre, Yves : Song for Maël (©Pierre Monfort – 2018) :

 

Pierre, Yves, Françoise : Si près, si loin (© Pierre Monfort – 2017) :

 

Pierre : L’hommage simple (© Pierre Monfort – 2015 – pré-version – thème) :

 

Pierre, Gaëlle, Sylvain : Anne de Bretagne (© Pierre Monfort – 2015) avec Gaelle Lavarec à la harpe celtique (Merci Gaëlle !) :

 

Pierre : Feux de Saint-Jean (© Pierre Monfort – 2015)avec Sylvain Monfort à la bombarde) :

 

Pierre : Ar Sorcerez (© Pierre Monfort – 2014 – pré-version) :

 

Sylvain : Traditionnel breton (© Pierre Monfort – 2015 – pré-version – thème):

 

Pierre : Song For Elia(© Pierre Monfort – 2007) :

 

Pierre : Song For Lucie (© Pierre Monfort – 2007) :

 

Pierre : Song For Chloe (© Pierre Monfort – 2009) :

 

Pierre et Sylvain : Song For Marion (© Pierre Monfort – 2014) :

 

Pierre : Brumes irlandaises (© Pierre Monfort – 2014) :

 

Sylvain : Roi Morvan (© Sylvain Monfort – pré-version – thème) :

 

Pierre : Lez-Breizh (© Pierre Monfort pré-version – thème) :

 

 

Pierre : Witcar (© Pierre Monfort – pré-version – thème) :

 

 

Olivier : Autumn leaves (© Olivier Monfort – pré-version – thème):

 

 

 

Musique

Piano, Saxophone et Basse (Florent, Sylvain, Pierre)

Improvisation 1 (Florent, Sylvain, Pierre) :

 

Improvisation 2 (Florent, Sylvain, Pierre) :

 

 

Musique

Concert privé de Bernard, Florent et Sylvain (Orgues et bombarde)

Bernard et Sylvain : Cantique breton (1) :

Bernard et Sylvain : Cantique breton (2) :

Bernard et Sylvain : Cantique breton (3) :

Bernard et Sylvain : Cantique breton (4) :

Bernard et Sylvain : Cantique breton (5) :

Musique

Concert privé de Bernard, Florent et Sylvain (Orgues et saxophone

Nous vous restituons ici une partie d’un concert à public restreint produit à l’Eglise St Houardon de Landerneau le 24 août 2005 avec Bernard Cavarec, titulaire des orgues de l’Eglise , Florent Monfort au saxophone et Sylvain Monfort à la bombarde. Ce concert, de toute beauté réunissait pour la première fois ces trois artistes, sans répétition préalable et ce fut pour tous ceux qui eurent la chance d’y assister un pur moment de bonheur. N’hésitez pas à faire part de vos commentaires à pierre@armorique.net .

Bernard et Florent : Jesus Que Ma Joie Demeure (Bach) :

Bernard et Florent : Ave Maria (Schubert) :

Bernard et Florent : Choral Du Veilleur (Bach) :

Bernard et Florent : Adagio (Bach) :

Bernard et Florent : Ave Maria (Gounot) :

Bernard et Florent : Adagio2 (Bach) :

Bernard et Florent : (Teleman) :

Bernard et Florent : Suite pour orchestre (Bach) :

Bernard et Florent : Sérénade (Schubert) :

Musique

Album « Dans les années 80 » d’Yves Monfort

« Tous ces morceaux ont été composés, interprétés et enregistrés entre 1985 et 1988, sur un Portastudio TASCAM 244. les parties de batterie et percussions ont été programmées sur un séquenceur Roland. Les parties de guitare électrique ont été enregistrées sur Fender Stratocaster.

Je dédie cet album à Pierre Monfort, qui m’a patiemment montré, il y a quelques trente ans, où poser les doigts sur les cordes de sa guitare, et dont les affectueux encouragements ont permis le meilleur de ce que l’on pourra entendre ici »

(Yves Monfort – novembre 1999)

1 – Samba :

2 – Valse Irlandaise :

3 – Berceuse pour les enfants qui dorment :

4 – Larsen Rock :

5 – Merci, Mr Gale  (*) :

6 – Dis, mémé, tricotes-moi un p’tit pull écossais :

7 – Through the country :

8 – I’m alive (*) :

9 – Merci, Mr Dan Ar Braz (*) :

10 – Music for a march :

11 – L’enfant, l’étoile et l’hippocampe :

 

(*) Notes d’Yves sur ses morceaux :

« (5) Eric Gale, immense guitariste américain, célèbre « requin »des studios New-Yorkais, que j’ai entendu pour la première fois sur le disque « Celebrate me home » de Kenny Loggins. J’ai voulu ici m’approcher au plus près de son jeu, dans le son et le phrasé.)

(6) Mémé, un autre morceau quand t’auras fini les moufles

(8) Je dédie ce morceau à Jean-Bernard Monfort et à tous les copains de « Balplast », en souvenir des fulgurantes soirées de hard-rock dans la campagne de Milizac, où ce titre figurait en bonne place dans notre répertoire au début des années 80.

(9) E, 1973, Dan Ar Bras, alors connu des seuls musiciens rocks de la région, publiait son premier disque (33 tours…) sur lequel figurait un morceau intitulé « Merci Mr Stephen Stills ». Ici aussi, j’ai cherché à m’approcher le plus possible du son et du phrasé de celui qui fut pour moi un Maître

(11) Cette plage a été réalisée pour les besoins de la bande-son d’un montage audio-visuel avec des enfants de maternelle en 1985

Musique

La chapelle Sainte-Cécile à Edern

Patrimoine

La chapelle de Nizon

(Sources : texte : site de la commune de Pont-Aven – Photos Pierre Monfort)

site commune Pont-Aven : http://www.pontaven.com/Eglise-Saint-Amet-de-Nizon-1145

Sur la place du bourg, un ensemble architectural de grande valeur composé de l’église, la fontaine et le calvaire. Avant le réaménagement du bourg, le cimetière entourait l’église.
L’église en forme de Croix de Lorraine date du 16ème siècle. Elle est dominée par un clocher à galerie du 18ème accostée d’une grosse tour à dôme.


A l’intérieur, de belles statues polychromes proviennent des différentes chapelles de la commune, ici rassemblées par l’Abbé Quéau. Dans une vitrine, une présentation de crucifix, ensemble rare en Bretagne, don d’un collectionneur à la commune. Le maître autel en granit est le seul vestige de la chapelle de Saint Maudé encadré par 2 dalles tumulaires aux armoiries des Plessis-Nizon. Les vitaux modernes de Job Guével aux couleurs chatoyantes et aux jointures coulées dans le béton datent du milieu des années 1950. On peut aussi y admirer un tableau représentant une descente de croix et un arbre « généalogique » des enfants de la paroisse entrés dans les ordres.


A l’extérieur, la fontaine de dévotion est sans eau car son emplacement originel n’est pas sur la place mais à proximité de la chapelle de Trémalo. Elle a été déplacée ici au moment de l’aménagement du bourg.
Le calvaire à personnages dont la piéta a inspiré Gauguin pour son « Christ Vert ». Les nodosités sur le fût indiquent qu’il a été érigé à une époque d’épidémie : on invoquait les forces divines pour obtenir la cessation d’une peste.


« Le Christ vert » de Paul Gauguin
Peinte en 1889, l’œuvre s’inscrit dans la tradition des piétas. Marie, la mère de Jésus, entourée de Marie-Madeleine et Marie-Salomé, porte sur ses genoux le corps de son fils. Mais au lieu de laisser la scène dans les terres, à Nizon, il déplace la sculpture dans un paysage de dunes du Pouldu. Le personnage passe devant la calvaire, accompagné d’un agneau (ou un chien) sans même y prêter attention. Peut-être la croix n’existe-elle pas dans le paysage. Elle est l’expression de la foi profonde des Bretons. Où qu’ils aillent, les croyants sont sous la protection de Dieu.

Patrimoine

La chapelle Saint-Philibert à Moelan sur Mer

(Source : documentation anonyme (hélas !) remise à l’entrée de la chapelle – Photos Pierre Monfort)

Datant de la fin du XVIème siècle, la chapelle St Philibert est de style gothique flamboyant. En forme de T (ou Tau ou Croix de St Antoine). En visitant, il faut admirer le porche avec arc en tiers-point et la porte de plein-cintre surbaissé. A l’intérieur, voir la charpente en forme de bateau renversé, les sablières décorées et l’élégante sobriété de l’architecture. A droite en entrant, statue de la Trinité en provenance d’une fontaine. La nef est séparée des bas-côtés par cinq arcades de dimensions rigoureusement égales. Admirer également les niches-crédence de style gothique et l’ouverture côté Nord avec fleur de lys. Sur un pilier de l’aile droite, la date de construction « Henry Corn, fabrique St Roc – 1599 ».

La fontaine date de la même époque que la chapelle (fin XVIè). Dans la niche, au-dessus de la source, statue de St Roch, entouré d’enfants et de son chien. Pendant très longtemps, les pèlerins venaient nombreux à cette fontaine pour éviter à leurs enfants d’être atteints de coliques, ou pour en demander la guérison. Remarquer les bancs de pierre tout autour de la fontaine et servant de repos aux pélerins.

Le calvaire (fin XVIè) est relativement modeste si on le compare aux calvaires connus en Bretagne (Guimiliau, St-Thégonnec, Lampaul-Guimiliau, Pleyben, Plougastel, etc …). Remarquer les anges recueillant dans un calice le sang coulant des mains du Christ. St Georges (ou St Michel) terasant un dragon et au-dessous, une Pieta. Au dos, le Christ ressuscité.

La statue de St Cornély (XVIè) : St Corneille (Cornélius en latin) fut pape de 251 à 253. Il semble que St Cornély subit la persécution et mourut à Civitta-Vecchia. D’autres historiens prétendent qu’il fut décapité pour n’avoir pas sacrifié aux idoles. St Cornély était particulièrement vénéré dans le Morbihan et notamment à Carnac où il était invoqué pour la protection des animaux.

La statue de St Christophe (XVIè classée) : détail surprenant : l’Enfant Jésus est porté « à califourchon » sur les épaules de St Christophe. Sans doute la plus belle statue de la chapelle. Christophe : du grec Cristos-Phoros : Porte-Christ. Il serait né en Syrie et fut martyrisé vers 250. St Christophe est le patron des voyageurs.

La statue de ND de Bonne Nouvelle (XVIè classée) : Remarquer l’Enfant-Jésus, porteur d’un collier et tenant un fruit à la main. Le visage de la Vierge, empreint d’une grande douceur est encadré de cheveux, ce qui est peu courant. Il pourrait s’agir d’une statue d’origine flamande ou rhénane.

La statue de St Philibert (XVIIè classée) : St Philibert naquit à Eauze (Gers) au début du VIIè siècle, vraisemblablement en 608. Bien qu’élevé à la cour du roi, le jeune homme entra vers l’âge de 20 ans au monastère de Rebais, dont il devint le Père Abbé en 650. PLus tard, il fonda le monastère de Jumièges (Seine-Maritime) qui devint rapidement très florissant. En 662, Philibert fonda un monastère de femmes à Pavilly (Seine Maritime). Victime de dissensions, il dut quitter l’actuelle Normandie et se dirigea vers son Aquitaine natale. L’Evêque de Poitiers lui ayant fait don d’exploitations importantes, il créa une nouvelle fondation sur l’île de Noirmoutier. C’est là qu’il mourut le 20 août 685. Par crainte des Normands, ses reliques furent transportées jusqu’à Tournus (S et L). St Philibert semble particulièrement vénéré dans les communes du bord de mer : chapelles à St Philibert (Morbihan), Trégunc et Crozon (Finistère), Noirmoutier et Beauvoir sur Mer (Vendée), mais aussi en Italie et en Espagne !

La statue de St Roch (XVIIè classée) : St Roch naquit à Montpellier en 1295. Renonçant à tous ses biens, il partit pour Rome afin de visiter les tombeaux des Apôtres. Lors de son parcours, il se mit au service des pestiférés et des lépreux. Il alla ainsi, de ville en ville, au secours des plus déshérités. Frappé à son tour par la terrible maladie, il fut chassé par ceux qu’il avait soignés. Abandonné de tous, il se réfugia dans une grotte. C’est là qu’un chie lui apportait tous les jours une miche de pain. Un jour, une personne suivit le chien et trouva St Roch dans le plus grand dénuement et cependant dans la joie. Après avoir reçu quelques soins, St Roch retrouva uen relative santé et retourna dans sa ville natale de Montpellier. Sa famille, le prenant pour un espion, le fit jeter dans un cahot. Le Saint, ne jugeant pas utile de se faire reconnaître, finit ses jours en prison. Il mourut en 1327. Il avait seulement 32 ans. En reconnaissance à St Roch (peste de 1598 qui épargna la ville), un pélerinage vient tous les ans de Quimperlé à Moëlan (premier dimanche après le 15 août).

La statue de St Jacques le Majeur (XVIè) : St Jacques est curieusement représenté tenant une rame ! Dans l’Evangile, il est le fils de Zébédée et le frère de l’Apôtre Jean. Il fait partie du groupe de trois que Jésus prend avec lui et il est témoin de ses premiers miracles. Hérode Agrippa le condamna à mort vers l’an 42. Patron de l’Espagne, il est vénéré dans le sanctuaire de St Jacques de Compostelle.

La statue de Dieu le Père (XVIè classée) : il s’agissait, à l’origine, d’une Trinité. Le Christ, porté dans les bras de Dieu, à disparu. IL en est de même pour le St Esprit, généralement représenté par une colombe.

La statue de St Jean (XVIIè classée) : St Jean l’Evangéliste, Apôtre, frère de Jacques le Majeur, un des premiers disciples du Christ. Il évangélisa l’Asie Mineure. La tradition fait de lui l’auteur de l’Apocalypse.

Piéta : statue du XIIIè classée . Il s’agit de la statue la plus ancienne de cette chapelle.

Patrimoine

L’Eglise Saint-Géran à Cleguer

(Sources : texte : site de la commune de Cleguer – Photos Pierre Monfort)

LaUne

Elle est dédiée à Saint-Gérand, Sainte-Hélène et Notre-Dame-du-Rosaire. La partie construite vers l’an 1000 est de style roman, celle construite vers 1400 est de style gothique. La nef date du XIème siècle. La chapelle à la vierge formant un bras de transept fût construite en 1888. Les fonts baptismaux, en granit datent du XVème siècle et leur clôture, en fonte de fer, du XIVème siècle.

Les vitraux : Le vitrail représentant l’apparition du Sacré Coeur à Sainte Marguerite date de 1888. Le vitrail dit « de Sainte Hélène », posé le 16 Avril 1946, évoque la découverte de la sainte Croix, par la mère de l’empereur Constantin. Le vitrail reproduisant l’apparition de Sainte-Anne à Yves Nicolazic en 1625, dans le champ du Bocenno, a été béni en novembre 1948.

La Piéta , statue taillée en plein bois, est du XVème siècle.

La statue de Sainte-Hélène et celle de Saint-Gérand, en bois, datent de fin XVIIIème-début XIXème. Le groupe sculpté de la Sainte Trinité, en bois, est du XVIIIème. La peinture, au dessus du tabernacle a été réalisée par M. STANISIERE et représente Jésus après sa résurrection au matin d’une pêche miraculeuse. Les visages sculptés sur les piliers, découverts lors de la restauration de l’église en 1987, ont une origine inconnue à ce jour.

Patrimoine

La chapelle du Sacré-Choeur de Jesus en Pont-Scorff

(Source : texte à l’affichage au sein de l’Eglise et photos : Arnaud Monfort)

La paroisse de Pont-Scorf, longtemps appelée Lesbin-Pont-Scorff, a utilisé comme église paroissiale la chapelle du village de Lesbin et la chapelle Notre-Dame qui était située Rue Terrien.

Vers 1850, celle-ci nécessitait de grosses réparations, sinon une reconstruction.

En 1859, la Sous-Préfecture de Lorient accepte le principe d’une nouvelle construction, mais sur un autre terrain.

En mars 1886, le Conseil de Fabrique (ou paroissial) décide la construction d’une nouvelle église, décision ratifiée en août de la même année par le conseil municipal.

En début 1893, début des travuax de la première partie : transept, choeur et sacristies.

En février 1894, commencement de la deuxième partie (nef et collatéraux)

En décembre 1894, les murs sont debout, mais la toiture non posée.

Le 14 mai 1896, jour de l’Ascension, bénédiction de l’église par le chanoine Guendial, vicaire général.

En octobre 1896, vente de la chapelle Notre-Dame pour finir de payer la nouvelle Eglise.

Le 27 mai 1897, fête de l’Ascension, consécration de l’Eglise par Monseigneur BECEL, évêque de Vannes, sous le titre du Sacré Choeur de Jésus.

La 3ème partie de l’Eglise (porche et clocher) n’a jamais été réalisée par manque de ressources.

En 1935, un projet de clocher sera élaboré, mais il restera dans les cartons

Patrimoine

La chapelle de Kergornet en Gestel

Patrimoine

La chapelle ND de Kerdevot à Ergue-Gabéric

Le commentaire ci-dessous est directement extrait de Wikipedia. Vous pouvez consulter le  texte intégral sur l’histoire de Kerdevot en cliquant sur ce lien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Notre-Dame_de_Kerdévot

La chapelle Notre-Dame de Kerdévot est une église catholique située dans la commune d’Ergué-Gabéric, en Bretagne. Elle est édifiée au XVe siècle en dévotion à la Sainte Vierge, après qu’une épidémie de peste a ravagé la région. De style gothique, elle prend place dans un enclos comprenant un calvaire du XVIe siècle et une sacristie du XVIIIe siècle. L’ensemble architectural est classé monument historique depuis le 9 mai 1914. Une fontaine de style gothique réputée soigner la fièvre et le catarrhe est aménagée à 300 mètres de l’enclos.

La chapelle est renommée pour son retable flamand de la fin du XVe siècle et son pardon tenu chaque année le second dimanche de septembre.

Non classé, Patrimoine

L’église Saint-Thurien de Plogonnec

Analyse ci-dessous provenant de l’excellent site de la mairie de Plogonnec que je vous invite à consulter pour retrouver tous les autres atouts patrimoniaux de cette commune :
http://www.mairie-plogonnec.fr/patrimoine-religieux.htm

« L’église est placée sous le patronage de l’ancien Evêque de Dol, Thurien, qui vécut dans la première moitié du VIIIème siècle. Il est invoqué pour guérir les maux de fièvre. Sa fête a lieu le 2ème dimanche de Juillet.

L’édifice actuel commencé au XVème siècle, se signale par l’opposition de ses parties est et ouest. L’ensemble comprend une nef et deux bas cotés de six travées, un chevet plat orné de trois fenêtres et un faux transept. A l’aspect sombre et massif de la nef répondent les grandes fenêtres du faux transept et du chœur. L’édifice présente quelques restes du XVème siècle, mais date en majeure partie du XVIème siècle, à l’exception du clocher, commencé en 1657, qui a été profondément remanié au XVIIIème siècle. La sacristie fut construite en 1864.

L’Extérieur :

Le clocher, rectangulaire, s’appuie sur de puissants contre-forts. Il est accosté de deux tourelles octogonales, coiffées chacune d’un dôme à nervures et bulbé, couronné d’une lanterne. Il comporte de nombreuses inscriptions, dont celle du tympan ouest, sous la statue de Saint Thurien. En voici la traduction : « O Saint Thurien, garde ta tour et ton église, afin que les traits du trident de Jupiter ne l’endommagent ».
La façade Nord présente moins d’unités, du fait de l’étalement de sa construction et de ses remaniements.
Le chevet (côté Est) est plat, avec trois grandes fenêtres encadrées de contreforts.
Le parvis est orné à l’Est d’un Arc de triomphe gothique du XVIème siècle, rehaussé d’un couronnement et d’un fronton de 1730. De l’ancien cimetière, qui occupait jusqu’aux années 1920 le Nord et l’Est du placître, subsistent deux bétyles (pierres sacrées), l’un à rainures, l’autre surmonté d’une croix et encastré dans le mur de clôture.
La façade Sud comporte, à la base du clocher, une portion de mur du XVème siècle. Le porche date de 1581. Son ouverture en plein cintre est encadrée par deux niches gothiques contenant des statutes de Sainte Catherine et Sainte Anne. Il a conservé sa porte intérieure en bois sculpté.
Le reste de la façade se compose de trois grandes baies surmontées de pignons à rampants à crochets.

L’Intérieur :

Il faut tout d’abord noter le contraste des éclairages entre les parties Ouest et Est. A la pénombre de la nef obscure s’opposent la luminosité des quatrième et cinquième travées où se proclament la Parole et le signe de la croix (avec la chaire et le crucifix) et le scintillement du chœur, lieu de l’Eucharistie, et du chevet où s’annoncent le ciel et la vie éternelle. Anciennement, un clocher central se trouvait devant le chœur, ainsi qu’un jubé détruit au XVIIIème siècle.

Le Mobilier :

Le maître d’autel central, avec ses boiseries peintes, du début du XVIIIème siècle et ses deux niches à pilastres dorés et guirlandes.
Les autels latéraux du XVIIème siècle et les boiseries du XIXème siècle (restaurés en 1996)
Contre les murs, les stalles
Dans le chœur, servant au culte, l’autel à sculptures à entrelacs de 1990.
La chaire à prêcher (1780) avec les Docteurs d’occident sur les panneaux de la cuve.
Deux confessionnaux à demi dôme datant du XVIIIème siècle
Les fonts baptismaux anciens en granit
Au mur, près de la porte sud, un panneau peint du XVIIème siècle : il comporte neuf scènes de la vie de saint Maudez et provient sans doute d’un retable d’un autel dédié au même saint. L’ensemble fut restauré en 1994.

Les Statues

En pierre polychrome : saint Thurien (XVIIIème siècle), saint Etienne (XVIIIème siècle), saint Claude (XVIème siècle), saint Maudez (XVIème siècle), saint Herbot (XVIIème siècle).
En bois polychrome : Christ en croix, Vierge à l’enfant dite Notre Dame du Rosaire, saint Sébastien »

Patrimoine

Improvisation à 3 (2)

Improvisation piano, saxo, basse (c) par Florent Monfort, Sylvain Monfort, Pierre Monfort

Impro_2

Musique

Orgue et Bombarde (1)

Interprété par Sylvain Monfort (bombarde) et Bernard Cavarec (orgues) :

Orgues et Bombarde (1)

Musique

Les Berceaux (Fauré)

De Fauré  – interprété par Florent Monfort (saxo) et Valeria Suchkova (Piano) :

10_Fauré_Les Berceaux

Musique

Escualo (A Piazzolla)

De A. Piazzolla – interprété par Florent Monfort (saxo) et Valeria Suchkova (Piano) :

09_Piazolla_Escualo

Musique