L’artisane, « femme de la ville »

Aux environs du XIXè siècle, on distinguait l’artisane,  » femme de la ville  » de la paysanne  » femme de la campagne « . L’artisane portait une coiffe différente. Il existait trois coiffes d’artisanes dans le pays Rouzig : une au Faou, une à Port l’Aunay, dite  » en nid de poule « , une à Châteaulin, dite  » en cul de fer  » à cause de sa forme en fer à repasser.

La coiffe : En toile blanche puis en filets, brodées pour les jours de fête, ces coiffes sont composées d’un bonnet serré sur la tête par des lacets, qui tombent de chaque côté en larges rubans que l’on relève pour travailler. En arrière, le fond assez important, redressé par des apprêts, forme une poche en forme de haricot.

L’habit : Le reste du costume est composé d’un châle de fine laine à frange, genre cachemire, sur un chemisier, et d’une longue jupe froncée recouverte d’un tablier à piecette. Le costume a disparu dès le début du siècle, remplacé par celui de la paysanne.

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