Une paysanne au travail en Bretagne

Les femmes rouzig portaient au quotidien un costume de paysanne, sobre, le plus souvent composé d’éléments déjà usagés. Le nombre d’épaisseurs de vêtements était fonction du temps et de la saison. Le costume de travail diverge peu du costume de cérémonie, la coiffe ne portait pas de broderies et le col était rarement porté.

La lavandière – L’agricultrice : Autrefois, l’entretien du linge était une dure besogne réservée à la femme. Pour se rendre au bateau-lavoir de Châteaulin ou au lavoir communal, la laveuse devait se vêtir simplement et chaudement. Elle portait tous les jours : une pélerine  » ar c’hollier  » de laine ou de coton, une camisole lacée et un croisé usagés ou un chemisier noir, aux poignets boutonnés. La jupe était en cachemire ou en mérinos de couleur noire, recouverte d’un tablier en  » pilhou  » à petits motifs de différentes couleurs. Dessous, la femme portait des jupons  » ar vrozh dindan « . La lavandière était chaussée de sabots ou de galoches. De la paille ou des chaussons venaient réchauffer les pieds recouverts de bas de laine ou de coton. Pour les travaux des champs, la femme portait des vêtements résistants, souvent usagés. Au nord de l’Aulne, la coiffe blanche pouvait être remplacée par le  » kap du  » en drap noir, bordé de velours.

Les nourrices et les serveuses d’hôtels : La coiffe était la même que celle de la paysanne et de la lavandière. Ces femmes portaient un col, contrairement aux lavandières. Le tablier des nourrices était de coton blanc, avec des plis religieux. Les manches étaient souvent recouvertes, du poignet jusqu’au coude, de manchettes de coton, lacées à chaque extrémité.

Costumes

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