Saint-Anne La Palud

(extrait de Wikipedia)

 DSC00222_JPGLa chapelle de Sainte-Anne-la-Palud de son ancien nom en 1518 Sancta-Anna-ad-Paluden dépendait jusqu’à la Révolution française de l’abbaye de Landévennec. On prétend que la chapelle remonte au temps de saint Guénolé. Une pierre du clocher de la chapelle du XVIIe siècle portait la date de 1419. La chapelle fut reconstruite plusieurs fois notamment au XVIIe siècle.

Le premier dimanche de janvier 1858, le recteur de Plonévez-Porzay de l’époque a proposé un projet d’agrandissement de la chapelle. Il s’agissait de reconstruire le chœur et les deux sacristies. Le projet se heurta aux objections du préfet et fut abandonné.

En 1863, la chapelle est finalement reconstruite malgré, cette fois-ci, les réticences de l’évêché. La nouvelle chapelle date de 1864. Joseph Bigot est l’architecte de cette chapelle.

En 1903, un oratoire est construit sur le flanc nord de la chapelle pour l’usage des pèlerins toujours plus nombreux.

La fontaine de 1870 remplace l’édicule de 1642. Elle est l’œuvre de Christophe Kermaïdic. La niche contient deux statues en pierre de sainte Anne et de la Vierge. La niche a été gravement endommagée et la Vierge décapitée par des occupants le 23 janvier 19443.

Le calvaire du milieu du XVIIe siècle est l’œuvre du sculpteur landernéen Roland Doré.

La sainte Anne vénérée à Sainte-Anne-la-Palud est une sainte bretonne plus ou moins mythique qui fait partie de ces saints bretons de l’Armorique primitive. Elle est souvent assimilée à sainte Anne, la mère de la Vierge Marie. Sa vie est mal connue. Voici ce qu’en dit Gustave Geffroy en 1903 :

« Mariée à un seigneur méchant et jaloux qui détestait les enfants et ne voulait pas en avoir, Anne fut maltraitée et chassée une nuit par son époux, au moment où celui-ci s’aperçut de sa maternité prochaine. La pauvre femme abandonna le château de Moëllien1 et se dirigea vers la mer où elle aperçut une lueur. C’était une barque que dirigeait un ange. Elle y monta, navigua longtemps, bien longtemps, et finalement débarqua en Judée où elle mit au monde la Vierge Marie. Elle revint en Armorique de la même façon, y fut accueillie avec des transports de joie, car on lui croyait le pouvoir d’apaiser les éléments et de guérir les maladies. Des années et des années après son retour, elle reçut la visite de son petit-fils, Jésus, venu pour solliciter sa bénédiction avant de commencer à prêcher l’Évangile. Jésus, sur le désir de son aïeule, fit jaillir une fontaine auprès de laquelle on bâtit la chapelle, qui devait être le refuge des infirmes et des misérables. Quand Anne mourut, on chercha partout, mais vainement, sa dépouille ; on ne la retrouva que bien des années plus tard baignant dans les flots, encroûtée de coquillages2. »

En raison de cette légende, sainte Anne est surnommée « Mamm gozh ar Vretoned » (la « grand-mère des Bretons ») et très vénérée en Bretagne. Une autre légende, complémentaire, concernant la même sainte, est à l’origine d’un autre lieu célèbre de pèlerinage en Bretagne: Sainte-Anne-d’Auray.

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