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Le costume des enfants
Le jeune enfant portait aussi un costume
particulier, le bonnet des petites filles en fait son originalité. Dès
la naissance, on sortait délicatement de l'armoire le précieux petit bonnet
de baptême confectionné avec amour. Peut-être avait-il déjà servi aux
parents eux-mêmes ?
Les
filles : Le bonnet - Ar boneidig : Ce gracieux bonnet d'enfant
se trouve dans de nombreuses régions. Mais il se distingue par ce curieux
parterre de fleurs qui l'orne sur un tissu bleu turquoise, rose fushia
ou crème. Il est orné de petites fleurettes rose pâle, de perles, d'herbettes
ou de petites tiges jaunes ou vertes et forme un nœud à l'arrière ; une
véritable composition fleurie sur la tête des petits mabig !. En dehors
des cérémonies et dès l'âge de sept ans, le bonnet sera noir et agrémenté
de tiges et de fils de perles noires. L'habit en 1910 : dès 4 ans,
les filles sont habillées d'une robe " ar saé " noire, d'un sarrau " ar
c'haldrav " de différentes teintes et d'une grande collerette blanche
en coton ou en tulle brodé selon la richesse, qui tombe sur le corsage
" ar c'hoellier gouzoug ". Satin et velours venaient orner le costume
les jours de fête. Vers l'âge de 7 ans, la petite fille adoptera le costume
de femme tout en gardant le bonnet noir. En général, la communion solennelle
marquait le passage au port de la coiffe.
Les
garçons : Les jeunes garçons n'ont pas de costume particulier. Tant
qu'il n'a pas acquis la propreté ou au plus tard, jusqu'à l'entrée à l'école,
le garçon pore une robe et un sarrau ainsi qu'un béret ou un chapeau de
paille. Dès qu'il a quitté les robes de l'enfance, il porte le costume
des hommes : une veste ainsi qu'un pantalon à pan. Dès la fin de la guerre
1914, le costume des garçons disparaît peu à peu dans toute la région,
cédant la place au costume de ville, plus pratique.
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